Je suis une fière partisane de la fabrication locale pour des raisons éthiques et surtout environnementales. Dans mon quotidien, je tente du mieux que je peux de limiter ma consommation de plastique à usage unique et de n’acheter que l’essentiel. Je ne suis pas parfaite, loin de là, mais j’essaie de faire de mon mieux. À mon rythme.
Je suis également une grande voyageuse. Ce qui crée des incompréhensions pour plusieurs quant à mes valeurs environnementales et mon fort désir de découvrir le monde. Je ne pourrais les contredire, puisque je me suis longuement questionnée Sur le sujet il y a de cela quelques années. Je vous partage aujourd’hui le fruit de ma réflexion ainsi que les astuces que je mets maintenant en place afin de limiter mon empreinte écologique lors des mes déplacements à l’étranger.
Comment prôner l’écoresponsabilité alors que l’on voyage en avion plusieurs fois par année?
La réponse nécessite de longues heures de réflexions. Pour plusieurs, arrêter de voyager n’est simplement pas une option. Les voyages sont une source d’apprentissage inégalé, tant sur les autres cultures, que sur nous-même. Élevée dans la culture nord-américaine, ce sont les voyages backpack que j’ai effectuée qui m’ont fait réaliser qu’il est possible de vivre (et de bien vivre) avec uniquement quelques t-shirts et pantalons. C’est également de ces voyages que j’ai compris l’importance d’investir dans un vêtement durable, même s’il coûte plus cher. Ce n’est pas tout, mes passages dans certains pays moins développés m’ont également ouvert les yeux sur les réels effets que peuvent avoir la pollution et l’accumulation de déchets en plastique sur nos océans.
De l’autre côté de la médaille, en voyageant, j’ai pu apercevoir les effets néfastes du tourisme de masse. J’y ai, par exemple, découvert une Venise, ville de tous mes rêves romantiques d’enfance, sale avec ses cours d’eau pollués par les nombreux bateaux de croisières.
Prendre conscience de l’impact environnemental que nous avons en voyage est déjà un grand pas en soi. Il est possible de poser des gestes concrets afin de tenter de réduire cet impact que nous avons. Voici quelques pistes à explorer lors de la planification de vos prochaines vacances :
Le choix du pays à visiter
Même si je rêve de visiter certains pays, j’ai pris la décision de ne pas visiter ceux qui sont aux prises avec le tourisme de masse et dont l’écosystème est menacé. C’est d’ailleurs le cas de l’Islande, de Bali et des Florida Keys. Je préfère de loin les pays où le tourisme n’y est pas surdéveloppé et où le contact de proximité avec la population locale est possible. Avant de vous arrêter sur le choix d’une destination, prenez le temps de bien vous renseigner sur cette dernière.
Choisir un mode de transport
L’avion est sans contredit un moyen de transport très polluant. En étant au Québec, il nous est difficile d’y faire fi et de prioriser un autre moyen, comme le train, lorsque vient le temps de planifier des vacances à l’extérieur du pays. Il existe de nombreux outils, comme celui du site Planetair qui permet de « calculer les émissions de GES générées par votre voiture, vos déplacements en avion ou en transport en commun, vos nuitées à l’hôtel ou votre domicile ». C’est un outil qui peut s’avérer pratique dans la planification de déplacements. Il est également possible de neutraliser votre impact en investissant dans des projets certifiés Gold Standard qui réduisent la quantité de GES dans l’atmosphère.
Les repas
En voyage, je priorise toujours la nourriture locale aux grandes chaînes internationales. En vous assurant de consommer des aliments qui se cultivent sur place, vous réduisez l’impact environnemental de ces derniers. Pensez également à amener une bouteille d’eau (avec filtre intégré en fonction de la destination), une tasse de voyage, un kit d’ustensiles, ainsi qu’une paille réutilisable afin d’éviter d’en utiliser des jetables sur place. Je traîne généralement un plat réutilisable de type tupperware lors de mes voyages afin d’y mettre les restes d’un restaurant ou encore d’y préparer un lunch en prévision d’une excursion en nature.
Où loger?
Les options sont nombreuses. Vous pouvez décider de loger chez l’habitant, qui est une expérience culturelle en soi, d’aller en auberge jeunesse, de faire du camping, d’aller en hôtel, etc. Si vous optez pour l’hôtel, informez-vous sur les hôtels qui sont écoresponsables et ont des pratiques à faible impact pour la planète. Ce n’est évidemment pas toujours le cas dans toutes les villes, mais, si vous avez le choix, c’est à prendre en considération. Évitez également de changer de serviette tous les jours. Le lavage consomme énormément d’eau.
Et vous, quels sont vos trucs pour réduire votre impact environnemental en voyage?
Révisé par Sandrine
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