Le jour où nous avons fait entrer Didi et Stella dans nos vies
Au début de la saison estivale, je me demandais ce que je pourrais faire de plus pour augmenter ma production et ma consommation de produits locaux. J’ai un petit potager dans ma petite cour de banlieusarde, mais je dois toujours compenser avec les marchés puisque mes récoltes ne suffisent pas à nourrir ma famille. Mais bon! Ça reste un passe-temps et non de l’autosuffisance.
L’idée de posséder des poules a alors commencé à germer dans mon esprit. Pouvoir récolter des œufs frais chaque matin serait sûrement une belle expérience pour les enfants aussi. Mais voilà que même si les poulaillers urbains sont de plus en plus populaires, il n’y avait pas, au début de l’été, de réglementation dans ma ville. Heureusement, depuis quelques semaines, c’est réglé et les poules sont acceptées ! En mai, on ne pouvait posséder des poules que si elles ne dérangeaient pas les voisins.
Le poulailler
Après plusieurs heures à faire défiler des plans DIY de poulaillers sur Pinterest, je trouve la possibilité d’en avoir un à très bon prix, de plus, livré chez moi. Mes connaissances en menuiserie étant assez de base, je suis très contente d’en trouver un qu’il ne me reste qu’à visser.
Les poules pondeuses
Le poulailler installé, mes lectures sur les poules faite, je me sens prêtes à accueillir nos nouveaux pensionnaires. Il est facile de trouver des poules pondeuses à vendre. J’ai trouvé des dizaines d’annonces sur un site d’annonces classées. De plus, en général, les poules ne sont pas très chères. Les prix jouent entre 15 $ et 20 $ selon la race et l’éleveur.
Mon choix s’arrête sur une ferme de l’île d’Orléans et, accompagné de mon fils de trois ans, je pars chercher mes deux poules.
Sur place, la courte visite de la ferme inspire plusieurs questions à mon fils, dont celle de savoir si un poussin sortira de l’œuf de sa poule. Je laisse le choix des poules à mon garçon et, très fier de lui-même, en choisit une noire et une rousse. Il adopte la noire et laisse la rousse à sa grande sœur.
Didi et Stella
Bien installées, nos poules qui ont été nommées Didi et Stella s’acclimatent rapidement à leur nouvel environnement puisque dès le lendemain, les premiers œufs sont au rendez-vous. Depuis, je cherche mille et une façon de cuisiner les œufs qui s’accumulent rapidement dans notre réfrigérateur. Mes voisins et ma famille sont très heureux de profiter aussi de nos œufs frais.
Didi et Stella font maintenant partie de nos vies depuis quelques mois et je redoute le moment ou nous devront nous en départir lorsqu’elles ne pondront plus; il est hors de question de les manger. Mais chaque chose en son temps, parce que pour l’instant, elle produisent plus qu’il nous en faut, elles amusent les enfants et divertissent les amis et la familles qui nous rendent visite.
Les avantages
Le poulailler urbain est une belle expérience d’apprentissage autant pour les adultes que pour les enfants. Et quel plaisir de voir les enfants enfiler leurs bottes chaque matin pour aller recueillir les œufs frais!
La nourriture est peu coûteuse et les poules mangent pratiquement n’importe quoi. Vous pouvez leur donner des restants de légumes, du pain ou de l’herbe et elles se régaleront.
De plus, elles n’ont besoin que d’un minimum de soin. Quinze minutes par jour me sont amplement suffisantes pour nettoyer et nourrir les poules.
Rapidement, les poules se sont attachées à nous et vice-versa. Elles nous reconnaissent et viennent nous voir quand nous allons les nourrir et ramasser les œufs, Elles se laissent flatter par les enfants et n’ont pas peur de nos animaux de compagnie. Le seul inconvénient, s’il en est un, est qu’une de mes poules se prend pour un coq le matin.
Nos pensionnaires nous quitteront temporairement pour passer l’hiver au chaud mais nous vivrons certainement un autre été avec Didi et Stella.
Révisé par Maud Duchesne
Laisser un commentaire
Ce site est protégé par hCaptcha, et la Politique de confidentialité et les Conditions de service de hCaptcha s’appliquent.