accessoires

Les Emmaillées: une équipe tricotée serrée

Les Emmaillées: une équipe tricotée serrée

Ayant fréquenté la même école primaire lorsque nous étions petites, je connais Vahiné Lefebvre, cofondatrice de Les Emmaillées, depuis plusieurs années. C’est avec curiosité et intérêt que je suis l’évolution de la jeune entreprise depuis son lancement et que je me plais à la faire découvrir lorsque l’occasion se présente.

Les Emmaillées se spécialise dans la fabrication de tuques et de foulards de laine écoresponsables. Fondée en 2015 par deux meilleures amies, Stéphanie Joyal-Bussières et Vahiné Lefebvre, l’entreprise fabrique tous ses produits à la main.

Les deux fondatrices, Stéphanie et Vahinée

Une histoire de circonstances…

C’est sans le prévoir que Les Emmaillées a vu le jour. Les deux amies côtoyaient l’idée de se lancer ensemble en affaires depuis quelque temps déjà. Elles échangeaient de nombreuses idées, mais les ressources financières pour les mettre en œuvre manquaient.

C’est à l’hiver 2015, alors que Stéphanie perd son emploi, que lui vient l’idée de tricoter des tuques pour sa famille et de leur offrir comme cadeau de Noël. Elle présente aussitôt le résultat de son travail à Vahinée. Ébahie par la qualité du produit, cette dernière décide de l’afficher à vendre sur Facebook pour voir la réaction des gens : « En 20 minutes, nous avions déjà reçu 40 commandes ! C’est à ce moment que nous avons décidé de nous lancer en affaires et de créer ce qui deviendra Les Emmaillées », m’explique Vahiné. « Contrairement à nos croyances qu’il fallait des ressources financières importantes pour concrétiser nos idées d’entreprises, c’est finalement le manque d’argent qui nous poussa à nous lancer en affaires », me dit-elle avec un rire dans la voix.

Des produits écoresponsables

Depuis la création de l’entreprise, il est d’une importance capitale pour les entrepreneures d’apporter un côté écologique à leurs produits. « La fourrure utilisée dans la confection des tuques est entièrement recyclée à partir de vieux manteaux que nous récupérons par-ci par-là. Nous utilisons également des emballages, ainsi que des cartes d’affaires fabriquées de cartons recyclés ». Les pompons des tuques sont également interchangeables, permettant aux clientes de varier les looks au gré de leur envie. La protection de l’environnement est importante pour les deux entrepreneures dans la vie courante, il allait donc de soi d’intégrer cet élément aux valeurs de l’entreprise.

En plus des tuques, bandeaux et foulards, Les Emmaillées offre un assortiment de chandelles à base de cire de soya aux arômes gourmands. « L’idée des chandelles est venue suite à des demandes de clients » m’explique la cofondatrice. « Nous avons décidé de l’inclure à notre offre, puisque c’est un produit qui s’intègre bien à la mission de notre entreprise : offrir des produits abordables pour le consommateur et qui se donnent bien en cadeau. »

Des grands-mamans derrière la production

Derrière la confection de chaque tuque Les Emmaillées, se cache une grand-maman attentionnée. Ce sont actuellement six grands-mamans qui tricotent pour la compagnie. « L’idée des grands-mamans est venue quand la demande a augmenté. Seules, nous n’étions pas capables de fournir, car tous les produits sont tricotés à la main, donc longs à faire. Nos deux grands-mamans ont décidé de nous aider, et puis leurs amies se sont jointes », me raconte Vahinée. « C’est probablement l’une des plus belles choses que nous avons faites. À chaque fois que nous allons les voir, elles nous font part à quel point elles aiment participer au projet ; qu’elles se sentent utiles et motivées ». L’entrepreneure me souligne que, évidemment, les grands-mamans sont rémunérées pour le travail accompli.

En plus de gérer ensemble Les Emmaillées, Vahiné et Stéphanie travaillent toutes deux pour la même compagnie dans le domaine de l’aviation. Malgré leurs horaires très chargés, les deux entrepreneures connaissent bien leurs forces et leurs faiblesses et savent parfaitement se compléter. Stéphanie a un baccalauréat en communication, alors que Vahiné possède un baccalauréat en gestion. Le mix parfait pour leur entreprise.

Malgré les difficultés que représente l’entrepreneuriat, les deux fondatrices sont fières du travail accompli jusqu’à présent et de la progression de l’entreprise depuis sa création. Elles travaillent actuellement sur un site web pour l’entreprise et ont plusieurs autres projets en développement.

Pour en découvrir plus sur Les Emmaillées, visitez sa fiche membre.

Révisé par Mélanie

En lire plus

Impacts sociaux des entreprises québécoises ; collaborer avec des organismes d’insertion socioprofessionnelle
Les matières récupérées comme source d'inspiration

Laisser un commentaire

Ce site est protégé par reCAPTCHA, et la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation de Google s'appliquent.