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Dinette Magazine, toute l'inspiration en reliure

Dinette Magazine

À ceux qui ignorent encore ce qu’est Dinette Magazine, on pourrait leur lancer que c’est un genre de « touski » version papier. Non pas dans «tout ce qu’il reste à manger dans le frigo», mais plutôt dans ce qui réussit à tout rassembler sous une même reliure; un léger soupçon de divertissement, une touche d’inspiration et un vent d’apprentissage au passage.

La vie fait bien les choses

C’est Mathieu Lachapelle, cogiteur créatif aguerri et éditeur en chef, et Hélène Mallette, rédactrice en chef, qui chaque trimestre depuis deux ans déjà, nous offrent un nouveau numéro à dévorer. Et plus ça va, plus les thématiques choisies qu’ils pondent après quelques heures de classiques «brainstormings» sont éclatées! Lui, sous la lentille, elle à l’affût de la syntaxe, de la ponctuation et de l’orthographe, ils œuvrent telles des créatures sorties du placard à la pénombre, quand leur vie « normale » prend fin, et quand la petite chose qu’ils ont créée ensemble (pas la Dinette, mais leur fille) s’endort.

Dinette Magazine

Crédit: Dinette Magazine

C’est un certain éditeur, qui un beau jour a approché Mathieu dans le but de mettre sur pied une revue composée de recettes culinaires tranquilles, disponible dans les supermarchés pour la fameuse somme de 0,99$ qui fit office d’élément déclencheur.

«On trouvait qu’il y avait un manque dans l’industrie du magazine au Québec. T’as des magazines qui parlent de voyages, de «lifestyle» ou de recettes, mais jamais les trois qui sont réunis. On ne voulait pas faire un magazine que tu jettes, mais que t’as envie de conserver dans tes tablettes!»

Dinette Magazine

Crédit: Dinette Magazine

Quelques essais plus tard et un peu loin de l’idée de départ, c’est un peu comme ça que la Dinette, avec ses presque 200 pages d’un blanc immaculé dignes d’une exposition photo dans un Musée, s’est faufilée vers votre panier d’achats, à l’épicerie ou en ligne.

Vers le chemin des possibles

C’est là que se déploie leur grand génie. C’est Mathieu Lachapelle qui part à la conquête de certaines grandes marques culinaires de notre scène québécoise, puis leur propose divers projets publicitaires colorés, de façon à créer des partenariats gagnant-gagnant.

Entre autres, dans le dernier numéro, on peut voir exposés les Fromages d’ici, sous la charte de couleurs universelles Pantone, de même que l’extra crémeux yogourt Liberté, comme canevas de base, où divers ingrédients de saison y ont été apposés. Le tout, sous une dimension esthétique industrielle à laquelle on ne peut être indifférent.

Bien sûr, tout ce travail ne serait guère possible sans l’apport des collaboratrices et collaborateurs, qui se greffent harmonieusement au thème déployé dans chacun des magazines. Comme Hélène et Mathieu croient en l’importance de la communauté, un espace leur est réservé au sein des premières pages. À l’affût des tendances du moment, on a pu voir s’y défiler jusqu’à présent Tamy Emma Pepin (Un peu plus loin), Béatrice Martin (Cœur de pirate) et Jimmi Francoeur (photographe de Dumas et Jean Leloup).

Dinette magazine

Crédit: Dinette Magazine

Vision futuriste

Léger brin d’excitation lorsque l’on visualise la tournure que pourraient prendre les prochains thèmes sélectionnés par les créateurs, soit « Confettis » (il ne manquera pas de bulles!), «Brume» (allô l’Oregon et Portland), puis « Nu » (on risque de gâter nos yeux de belles foufounes en plein air, puis d’assister au dénuedement de certains légumes encore inconnus).

Côté développement de marché, l’ère est au carboneutre, concept dont on entend de plus en plus parler. En fait, ça veut tout simplement dire que l’on vise à réduire nos émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, ou bien à compenser celles qui ne pourraient l’être. Et ce, en posant des actions écologiquement responsables, du genre planter des arbres ou bien utiliser l’énergie du vent plutôt que des combustibles fossiles.

C’est d’ailleurs ce à quoi l’équipe de la Dinette Magazine a participé, en faisant livrer quelques exemplaires en France par voilier, via l’émergente entreprise Portfranc, qui débarque avec la première route commerciale transatlantique sans pétrole de notre siècle.

En attendant que nos entrepreneurs s’enracinent sur le marché international, on peut se procurer leurs alléchantes impressions dans une soixantaine de boutiques indépendantes sur notre territoire, de même que dans plusieurs grandes chaînes et via leur site Internet.

Pour plus d’informations sur cette inspirante magazine, visitez la fiche de membre ici!

Révisé par Louise

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