Léonie Daignault-Leclerc, fondatrice de la marque Gaia & Dubos, lançait au début du mois son premier livre Pour une garde-robe responsable.
Dans le cadre de la rédaction de l’article Le coût derrière le produit : la mode locale, paru il y a 2 ans sur le blogue de Signé Local, j’ai eu la chance de rencontrer et de m’entretenir avec Léonie. Nous avons parlé de sa vision de l’industrie de la mode et de la création de la marque Gaia et Dubos. Ayant des valeurs écoresponsables très similaires à la designer ainsi qu’un intérêt particulier pour l’industrie de la mode et son impact environnemental, je suis activement l’évolution de cette dernière depuis. C’est avec excitation et empressement que je me suis procuré un exemplaire de son livre lors de son lancement à Montréal. J’en ai dévoré chacune des pages qui met en lumière la triste réalité de l’industrie de la mode et les enjeux éthiques et environnementaux qui y sont liés.
Dès les premières pages, elle dresse un portrait réaliste de l’industrie d’aujourd’hui. Elle adresse les diverses tragédies humaines et environnementales étant survenues au cours des dernières décennies, mais surtout s’intéresse aux solutions.
Voici 5 solutions proposées par Léonie :
Acheter éthique
Il n’est pas toujours évident de connaître les réelles conditions dans lesquelles nos vêtements ont été fabriqués. Cependant, sachez que lorsque vous vous procurez un article à prix dérisoire, quelqu’un en paie forcément le prix… et c’est rarement la multinationale qui vous le vend. C’est en optant pour des produits éthiques le plus souvent que possible, que nos voix se feront entendre. Comme Léonie le mentionne dans son ouvrage « Voter avec son argent, c’est le geste qui aura le plus d’impact sur la transformation de l’industrie ».
Opter pour des matériaux écoresponsables et éthique
Aucune matière n’est 100 % écologique. Favoriser des fibres naturelles biologiques ou des fibres qui ont été certifiées réduira l’empreinte environnementale de vos vêtements. Plusieurs certifications et standards biologiques et de contenu recyclé et environnemental existent ; informez-vous et recherchez-les.
Acheter local
Acheter local a certes un impact moindre sur l’empreinte écologique d’un vêtement. Bien que l’empreinte environnementale liée au transport soit minime contrairement à l’énergie nécessaire pour la production d’un vêtement, on sauve tout de même un peu sur le plan environnemental. Là où l’impact est le plus positif est sur les retombées engendrées dans l’économie locale. On s’assure également des conditions de travail dans lesquelles les vêtements ont été produits.
Prendre soin de ses vêtements
Dans son livre, Léonie mentionne que 75 % à 80 % de l’impact environnemental d’un vêtement résulte de la manière dont le consommateur en prend soin. Certains produits et techniques peuvent nous permettre de préserver nos vêtements plus longtemps. Lavage occasionnel, choix du détergent, balle de séchage, séchage à l’air, etc.
Donner une seconde vie à ses vêtements
Une grande partie des vêtements que nous ne portons plus finissent au dépotoir, où ils mettent plus de 200 ans à se décomposer. Avant d’aller porter vos vêtements dans les organismes de bienfaisances, pensez les transformer et les recycler à votre façon : éponge tawashi, courtepointes, mouchoirs réutilisables, etc.
Si vous désirez en apprendre davantage sur l’impact de votre garde-robe et découvrir comment l’améliorer, je vous invite fortement à vous procurer le livre.
Pour une garde-robe responsable de Léonie Daignault-Leclerc est en vente en ligne et en librairie par les Éditions LaPresse.
Pour en apprendre davantage sur Gaia et Dubos, consultez l’article Gaia & Dubos, une mode durable et responsable par notre collaboratrice Jeanne.
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