En 2017, les femmes ont le choix de leur carrière. Non sans jugement, elles peuvent choisir le mode de vie qui leur convient le mieux. Rester à la maison, travailler, et même, démarrer leur propre entreprise. Nous nous sommes questionnées entre collaboratrices de Signé Local sur les raisons et les conséquences de cette réalité. Les réponses étaient assez unanimes.
Les constats des collaboratrices
1. Le congé de maternité et la flexibilité d’horaire
Beaucoup de femmes profitent du congé de maternité pour se remettre en question. Pour ma part, ne plus courir, ne plus me presser et par le fait même presser mes enfants; leur faire subir la course « métro, boulot, dodo ». Mon deuxième congé de maternité a été une vraie révélation : être « obligée » d’envoyer ma fille de huit mois à la garderie à temps plein (merci au gouvernement) m’a complètement bouleversée. Était-ce ce que je voulais vraiment? Non.
Geneviève G., Maud et Annie P. croient aussi que la conciliation travail/famille est une des raisons de se lancer en affaires : la nécessité d’un horaire flexible. Le besoin de flexibilité de l’horaire est d’ailleurs très présent chez les milléniaux. Fini les horaires de 9 à 5 qui « restreignent la liberté et la créativité », mentionne Vanessa.
Crédit photo : Natis
2. L’accomplissement et la liberté
Pour Mia, fondatrice de BOB, c’était l’occasion de « s’épanouir autant personnellement que professionnellement à travers un projet qui reflète autant ses valeurs, ses passions ». Vanessa, cofondatrice de Signé Local, pense la même chose et ajoute le désir « de créer son propre emploi, de bouger, de rencontrer du monde inspirant et surtout, d’être libre ».
De la même façon, notre réviseure linguistique, Marie-Eve, souhaitait « pouvoir consacrer plus de temps à
Crédit photo : Laurane Cambacérès, fondatrice de Chez Laurette
Les conseils des collaboratrices
3. Lâcher prise et s’entourer
Un conseil qui revient souvent est de lâcher prise : le syndrome de la « superfemme » est encore bien présent dans la société. Annie-Claude le constate : « C’est difficile parfois de combattre sur tous les fronts : famille, amis, travail, etc. » Selon elle, « il faut qu’elles acceptent sans culpabilité qu’elles ne peuvent pas tout mener seules ». Mia conseille aussi de lâcher prise : « Apprendre à accepter de faire des erreurs, à se respecter, à respecter ses limites. »
Marie-Eve croit aussi qu’il est primordial d’apprendre « à bien s’entourer ou à aller chercher de l’aide (et de ne pas le voir comme un échec) ». Pour s’aider, Annie P. conseille aux femmes «
Crédit photo : Marie-Anne Miljours, fondatrice de Matu
Les souhaits des collaboratrices
4. Prendre sa place et oser
Avons-nous peur de prendre notre place? D’oser? Geneviève G., notre collaboratrice, travaille avec les 16-35 ans qui désirent se lancer en affaires (notamment à travers l’Effet A et l’événement Glambition) : « Ce que je souhaite aux femmes, c’est de franchir l’étape entre « je veux » et « je me lance ». Là est la différence entre les hommes et les femmes. »
Annie B., notre gestionnaire des réseaux sociaux souhaite aux femmes « de s’épanouir à travers leur(s) projet(s), de ne pas laisser les paroles blessantes les atteindre et de foncer! Don’t listen to the naysayers! ». Marie-Eve souligne l’importance « de vaincre le syndrome de l’imposteur
5. Être inspirées et inspirer
Inspirer les autres est le gage de toute une nouvelle génération d’entrepreneures et entrepreneurs. Nos collaboratrices, Mia et Maud, pensent aussi qu’il est important d’avoir un « impact positif » et de « faire une différence ». Vanessa « souhaite que les entrepreneurs
Maud admire les femmes entrepreneures, car selon elle, « elles ont beaucoup de drive, en équilibre avec leur sensibilité. Ça leur permet souvent d’être à l’écoute de leur clientèle tout en respectant leurs limites. Elles sont prêtes à se remettre en question à tout moment afin de délivrer un meilleur produit ».
Crédit photo : Marilyne Cormier, fondatrice de Renard Jaune
Le mot de la fin
Les Daniele Henkel de ce monde ont pavé la voie aux générations futures de femmes entrepreneures. Nous les remercions. Je laisse le mot de la fin à la cofondatrice de Signé Local, Vanessa :
« Je veux qu’ils foncent et défoncent des portes, car il n’y a presque pas de rêves impossibles dans la vie! »
Couverture : Annie-Claude St-Jean, fondatrice de Dimanche matin
Laisser un commentaire
Ce site est protégé par hCaptcha, et la Politique de confidentialité et les Conditions de service de hCaptcha s’appliquent.