Bangarang, offrir du positif

Ce qui est le plus inspirant, lorsqu’on rencontre des entrepreneurs, c’est leur passion et leur authenticité. Ces entreprises québécoises qui voient grand, mais qui redonnent beaucoup : en don, en emploi, à l’économie. Bangarang est cette entreprise-là. Une entreprise québécoise qui redonne, tant par sa mission et ses produits que par son organisation.

« Ceux qui mettent du soleil dans la vie des autres en sont aussi inondés. » James M. Barries

C’est une Marie-Eve fière de son entreprise qui m’a répondu au téléphone. Son entreprise, c’est Bangarang dont la mission est de propager le positif. Comment? Grâce au cube positif d’abord, mais aussi par des accessoires, des décorations et des vêtements. Mais revenons au début.

Marie-Eve, Martin et la pensée positive

Marie-Eve est une éternelle optimiste qui a décidé de transposer ce trait de caractère dans une entreprise. Avec son conjoint, Martin, ils parsèment leur quotidien de sourires.

Comme beaucoup d’entrepreneurs, c’est l’arrivée d’un enfant, dans ce cas-ci un deuxième, qui pousse Marie-Eve et son conjoint à se lancer en affaires : «on était un peu tannés du pessimisme. J’ai toujours été quelqu’un qui essayait de voir le bon côté des choses. C’est facile d’aller dans le négatif, avec les nouvelles, etc., on retient le négatif». Et puis, des enfants, ça change une vie. «On veut vraiment qu’ils grandissent dans un environnement positif: il est possible de changer le monde à notre façon», raconte-t-elle.

Leur solution au pessimisme ambiant et au cynisme? Le cube positif.

Le cube positif

Avec ce cube, ils souhaitaient « créer un objet que les gens peuvent utiliser quotidiennement avec des citations ou des actions pour s’accomplir et laisser une empreinte positive. Les gens deviennent alors plus heureux car le positif, c’est contagieux».

Et ce cube, qui à la base ne devait être qu’un cadeau qu’on offre à l’hôte dans le quotidien des maisons, s’est trouvé une place de choix dans les bureaux et les écoles. Les enseignants et les employeurs y ont vu une façon de dégourdir et inspirer les élèves et les travailleurs. Le cube permet, par exemple, la collaboration lorsqu’une action est pigée. «Inspirer et propager, c’est comme ça qu’on change les choses», ajoute Marie-Eve, «chaque personne a le pouvoir de changer le monde à sa façon : par la pensée, par des gestes».

Aux États-Unis, notamment, les entreprises achètent le cube pour des événements de team-building : «les gens sont ouverts à ça, améliorer le quotidien. Quand l’ambiance est moins bonne, ça permet de motiver les employés. Ça donne une belle image d’entreprise. Ça coute rien d’être positif, c’est gratuit».

Redonner

«Pour nous, c’était inconcevable de créer une entreprise sans redonner». Ainsi, une partie des profits, 2$ par cube, est redonnée à une cause. Par le passé, il y a eu le club des petits déjeuners, en ce moment c’est Aide à l’enfance (Save the children).

La bonne nouvelle, c’est que la demande augmente au point de devoir aller vers un organisme de sous-traitance pour l’assemblage. Encore une fois, l’entreprise a choisi de redonner en choisissant un organisme qui embauche des personnes atteintes de troubles mentaux.

Bangarang, apprendre à grandir

Même si le cube positif reste leur produit principal, d’autres dérivés se sont ajoutés à l’offre : des chandails, des appliques murales, des accessoires, etc. «On s’est fait demander des tshirts avec des phrases positives». Ces phrases positives deviennent une inspiration non seulement pour la personne qui porte le message, mais aussi pour les autres qui le voient : «On voulait des produits que les gens lisent et qui propagent des messages».

Dès le départ, les deux entrepreneurs voyaient grand et voulaient exporter le produit. Depuis les Oscars 2017, l’entreprise suscite un engouement aux États-Unis. C’est qu’ils faisaient partie des cadeaux des Grammys et de l’ensemble Everyone wins offert aux Oscars. Ce sera d’ailleurs encore le cas cette année. Ils souhaitent donc continuer dans cette lancée et développer le marché américain et canadien, en plus de viser le marché outremer.

Finalement , ils visent aussi le corporatif : «On ne l’avait pas choisi, ça nous a choisis par défaut». En effet, quoi de plus beau que d’offrir du positif pour remercier. La boîte de bois, neutre et intemporelle, s’offre facilement et surtout, marquera l’imaginaire. Comme dit Marie-Eve, «ça fait changement de la bouteille de vin et autres cadeaux habituels!»

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Révisé par Louise